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1.
MÉDECINE ET MALADIES INFECTIEUSES FORMATION ; 1(3):3S9-3S16, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2184916
2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S2, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867500

ABSTRACT

Introduction La pandémie liée au SARS-CoV2 a fait près de 6 millions de décès dans le monde et plus de 130000 décès en France au 16 février 2022. Si des facteurs de risques cliniques ont été identifiés comme l'âge, le diabète ou encore le surpoids, le rôle des facteurs socio-économiques reste moins clair. La surmortalité en Seine-Saint-Denis, département intégrant une population jeune mais particulièrement précaire, était de +124% contre +69% dans Paris intra-muros durant la première vague. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la relation entre précarité sociale et maladie à COVID-19. Matériels et méthodes Dans cette étude monocentrique de type cas-témoin, les patients hospitalisés entre le 1er mars et le 31 octobre 2020 pour COVID-19 avec RT-PCR SARS-CoV2 positive et/ou scanner pulmonaire évocateur (cas) ont été comparés à des témoins hospitalisés pour un autre motif et présentant une RT-PCR SARS-CoV2 négative. Des données socio-démographiques, intégrant le score de précarité EPICES dont le seuil est fixé à 30,17, les caractéristiques cliniques et le niveau de littératie en santé ont été recueillis pour les patients. Chaque cas a été apparié à 2 témoins sur l'âge et le sexe selon une méthode de frequency matching. Les facteurs associés à une infection à SARS-CoV2 ont été obtenus à l'aide d'un modèle de régression logistique en analyse uni et multivariée. Résultats Les analyses ont été réalisées sur 249 patients : 69 cas et 180 témoins. La population d'étude était principalement masculine (N = 148 : 59,4%) et âgée de 65 ans et plus (N = 109 : 44,1%). Le score EPICES médian était de 43,2 (IQR 29,4 – 62,9). Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes sur la proportion de sujets précaires selon le score EPICES en analyse univariée (44 cas et 138 témoins : 67,7% vs. 77,1%, p = 0,19). Comme attendu, l'âge avancé et un IMC élevé étaient des facteurs associés à l'infection à SARS-CoV2 en analyse multivariée. Un score EPICES > 30,17 n'était pas un facteur de risque d'infection (ORa = 0,46 ;IC 95% [0,21 ;1,01]). Le fait d'être actif sur le plan professionnel (ORa = 5,53 ;IC 95% [1,84 ;18,38]), de vivre dans un logement inférieur à 25 m2 par personne (ORa = 2.77 ;IC 95%[1.35 ;5.87]) et de présenter un faible niveau de littératie en santé (ORa = 2,61 ;IC 95% [1,22 ;5,68]) étaient quant à eux significativement associés à la maladie. Conclusion Aux côtés des facteurs de risque connus d'infection à SARS-CoV2, cette étude met en évidence des probables facteurs de risque d'exposition spécifique de la population de Seine-Saint-Denis : maintien de son activité professionnelle, promiscuité dans le logement et une faible littératie en santé. Le caractère peu discriminant du score EPICES est à interpréter avec prudence dans cette étude étant donné le haut niveau de précarité observé également parmi les cas. Il est possible que ce score ne capture pas les spécificités des facteurs de précarité associés à la maladie. Aucun lien d'intérêt

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